Il y a eu un peu de changement depuis la dernière fois que je me suis exibé devant vous.
Maintenant, j'ai un emploi, voir même deux, voir même trois.
Je passe quelques heures sur la route, entre présentations de produit, rencontres avec des d'jeunz qui aiment bien glisser sur toutes sortes de planchons, et preparation de projets.
Excitant, mais épuisant.
Je ne sais pas si vous avez remarqué à quel point l'éspèce humaine est une fin de race.
c'est vrai, on valorise les mecs qui resolvent des problèmes inhumain (nucléaire, conflits diplomatiques, économie, politique...) alors qu'on méprise allégrement ceux qui font en sorte de ne pas en avoir, de problème.
Avant, il y a encore quelques mois, je gérai gentillement mon existance, entre flemme, egocentrisme et fumisterie, le tout sponsorisé par quelques rédacteurs en chef qui me considérait comme "pas mauvais".
Un rythme de vie certes un peu plan plan, mais tellement à l'abris du stress et de la fameuse "rigueure" et gestion du temps.
Maintenant, je cours dans tous les sens, avec pas un seul moment pour me pencher sur mon nombril de fort belle facture (j'en remercie d'aileurs l'obstétricien qui a fait acoucher ma mère, et surtout qui a coupé le cordon avec autant de perfection...).
Au final, mon centre d'interet s'est déplacé de "mes propres soucis", à la gestion de soucis imposés par mes clients.
Ajouté à ça une ve en couple imminente, et oui, vous pouvez dire que je suis passé du côté obscure de la force: la faiblesse commune.
Mais je dois avouer une certaine flippe excitante à l'idée d'aller explorer cette frange de la vie d'un pello moyen. Comment vais je m'en sortir, vais je tout foutre en l'air comme je sais si bien le faire, vais-je réussir à manager tous mes challenge (vocabulaire professionel ridicule)?
Autant de questions qui ne resterons pas sans réponse, mais qui me disent que je suis en plein dans l'expérience gonzo de la vie, la vraie (tiens, j'irai bien chez Auchan), comme un con moyen.
je ne vais pas attendre la semaine prochaine pour vous faire perdre du temps...
Même principe que la dernière fois (je suis au courant que c'était il y a déjà quelques temps, pas le peine de le dire avec ce petit sourire en coin, qui ne vous va pas du tout d'ailleurs...), vous lancez le lecteur, de cette façon, vous pouvez écouter le morceau que j'ai choisi pour vous, en même temps que vous découvrez ce post tant attendu.
Effectivement, je vous ai un peu abandonné ces derniers temps, mais il n'y a aucune lâcheté dans cet acte semi-manqué, rassurez vous. C'était juste de la flemme.
Voyez-vous, je me suis donné jusqu'au 30 janvier pour arriver à vivre décement de mon activité. Pour le commun de mortel, cete phrase n'a aucun sens. Et quand je dis commun des mortels, je pense salarié.
Dans un premier temps, vu qu'on en est à ce faire des confession sur l'oreiller (vous foutez quoi avec un oreiller au travail?), c'est l'âge, et peut être la maturité (même si je n'y crois pas une seconde) qui me pousse à envisager ce moment comme une bataille. Celle que je doit mener pour obtenir le respect de mes pairs, et surtout des pauvres inconnus à qui ne m'accorde aucun crédit quand je leur parle, étant donné mon statut de part-time chômeur, donc boulet, donc "ta gueule".
Ensuite, c'est aussi un pour ma banquière. Qu'elle ne me considère que comme un putain de casse couille ne me gêne pas plus que ça, mais c'est le nombre indécent d'arbres qu'elle fait abattre pour m'envoyer lettres de rappel, ou autre dernier avertissement avant fermeture du compte qui me fait me sentir lourdement responsable de la déforestation. Ma conscience green ne me l'autorise plus.
Enfin, c'est aussi à cause des steack hachés. Voyez vous, j'adore la viande. Je suis ce qu'on peut appeler un pur carnivore, et les trace de morsures sur les fesses des malheureuses qui ont partagé mon lit, sont là pour en témoigner. Quand on n'a pas de rond, mais qu'on a un besoin viscéral de nourriture d'origine animale, de préférence à sang chaud, au moment de faire son choix dans les rayons trop éclairés de l'Intermarché du coin, on est obligé de se rabatre, à reculons, vers le rayon des steacks hachés surgelés. Bout de bidoche qui n'a de viande que le nom, et qui procure une satisfaction gustative aussi maigre que le frustration d'achat est grosse. ET CA, JE NE PEUX PLUS L'ACCEPTER!
Du coup, depuis qu'on est rentré dans le mois de Noël, j'ai décidé de m'offrir un vrai statut, quitte à en chier et renoncer, au 30, mais au moins d'arrêter de déconner avec les steacks, je respecte beaucoup trop la viande pour ça.
Depuis donc ces quelques derniers jours, j'essaye de concilier aspirations professionnelles et nécessité financière. Et bah c'est pas vraiment evident. Mais du coup, la majeure partie de mes écrits sont destiné à attirer l'attention et impressionner un rédacteur en chef de magazine de culture et société par là, et un directeur de rédaction par ci, une Ana Wintour par là, un éditeur par ci... C'est loin d'être evident. Et vu la modestie de mon talent (pour ne pas parler d'absence, ce qui, entre nous, serait plus réaliste), je suis obligé de me sortir les doigts, comme on dit, et de bosser comme un nègre, comme dirait Mr Guerlain. Et bien à l'intention de ce cher connard qui n'a eu d'autre effort à fournir que celui d'être bien né, ça bosse violemment un nègre.
Voilà, vous savez tout. Enfin vous en savez au moins autant que moi.
Aujourd'hui on va mettre la musique d'abord, histoire que vous puissiez la lancer et qu'elle accompagne aussi élégament que possible votre moment de flemme que vous choisirez de passer sur mon blog. Moment que vous vous serez probablement justifié à vous même pas un:
"huuuu, j'ai bien bossé là, je vais m'accorder une pose, je la mérite bien!"
Il a neigé, les pics pyrénéens ont pris une jolie teinte nacrée, et ma planche quelques coups de cailloux lors de mes dernières aventures en altitude.
Mais laissez moi surtout vous raconter comment un groupe de jeunes gens, professionnels et dynamiques, s'est laissé corrompre, un peu à l'image de Delarue, par l'appelle de la fraîche.
Samedi 8h00, nous sommes trois, plus ou moins confortablement installés dans ma désormais célèbre 106 open, à la fois simple et racée, mais surtout blanche à l'intérieur écossais.... Le paysage digne d'u compte d'Andersen défile au travers des vitres embuées de l'automobile française. Vitres qui permettent à mes deux passagers de laisser leur créativité s'exprimer au travers de dessins enfantins étrangement poilus...
Toujours est il que nous sommes là, enfermés dans la carcasse d'un petite citadine, engloutissant le bitume comme Casimir le gloubiboulga, en direction de ce qui était annoncé depuis plusieurs semaines maintenant comme une journée partagée entre plaisir et contacts professionnels.
Les kilomètres s'accumulent gentiment quand la première question est posée. Cette première question qui laisse entrer l'oeuvre du malin dans nos cerveaux et corrompre nos comportements irréprochables, et professionnellement indiscutables. Ce doute qui fait vaciller les meilleurs hommes de bonne volonté. Le vice introduit par une timide affirmation lancée sur un ton laconique:
Et voilà, simplement, comment on laisse rentrer la bête dans la bergerie de notre volonté pure...
S'en est naturellement suivi une affirmation un poil plus engagée, auto-contre-argumentée.
"3h de route.
Gavé de monde.
Il y a neigé hier."
Puis le silence. Long, pas réellement pesant, mais présent.
Finalement, au moment de passer la sortie qui symbolisait la faiblesse, la prise de pouvoir du plaisir, l'appel de l'adolescence retrouvée, synthétisé dans cette simple phrase lourde de sens et de vocabulaire foireux: "oh et puis merde, nique tout!", a pris le dessus.
Nous voici donc, abandonnant courageusement nos pieux engagement professionnels pour aller nous gaver, à l'abris du rassemblement populaire et bon enfant, esquivant les responsabilités légères pour nous abandonner joyeusement dans des heures de neige fraîche et volatile, à peine tracée, comme on s'abandonnerai au red district.
Au final, il n'y avait rien de vraiment important ou prioritaire qui nous attendait à Piau, ou en tout cas rien qui ne surpasse une journée d'extase qui aurait pu provoquer l'epectase d'un vieux satyre (et c'est comme ça que nous finirons sûrement, d'ailleurs)
Nous réintégrerons nos foyers le soir même, en bon déserteurs que nous fûmes (il n'y a pas que le Sarko qui peu utiliser des temps pas vraiment utilisés...).
Le bilan tiré de cette esquive, cette echapée vers un plaisir egoiste et sans lendemain, est des plus positifs, et, à l'heure actuelle, nous ne regrettons rien.
Mais vous savez quoi?
"oh et puis merde, nique tout!"
Post Scritpum
rien à vois chers camarades, mais parcourant ces pages, quelqu'un a récemment attiré mon attention sur un truc assez drôle. Les pubs de fin de billet, souvent en relation avec le contenu du billet, recoupé "judicieusement" avec le titre du blog.
J'espère avoir réussi à pervertir votre lundi après-midi de productif.
Un des soucis du mode freelance, en ce qui concerne ma famille en tout cas, c'est l'incompréhension totale que ma mère peut avoir de l'exercice du bazar.
Oui, un des aspects les plus délicats quand on bosse de chez soi (que ce soit son lit, un bureau, un canapé, ou encore un fond de couloir), c'est d'arriver à s'astreindre à des heures de travail précises, et surtout de s'y soumettre avec une rigueur à la limite du germanisme. Par ailleurs, vous aurez remarqué comme c'est un petit peu la fête de l'Allemagne dans ces pages depuis quelques temps...
Bref, en gros, un bon freelance, selon tous les forums internet spécialisés sur la question, et sur le porno amateur scandinave bien souvent, c'est quelqu'un qui se lève le matin, s'impose un rythme, un charge de travail journalière, et qui s'y tient.
Je ne suis pas un bon freelance.
Non, sans rire, si être un bon freelance, ça revient à se faire chier le trou de la pine avec des horaires de cong'paye (pas d'offense), être en week end le vendredi soir et en vacances au mois d'Aout, et bien alors il vaut mieux retourner dans l'univers merveilleux du salariat, au moins il y a des payes fixes et des vrais salaires.
Comprenez bien le truc, moi, je n'aime pas me lever le matin, j'aime bien me mettre à bosser vers 23h et avant 14h, je suis aussi productif qu'un cheminot en grève. Les vacances, c'est quand j'en ai envie, et sans avoir à demander la permission à un trou de balle qui me chie sur la gueue vu qu'il est au dessus de moi hiérarchiquement parlant, et surtout pas au mois d'Août, quand c'est cher et surpeuplé. Je ne sors que très rarement le week end, parce que c'est un repère de beaufs, de buveurs de rosé, de bourrins, et de mecs qui "ont bossé toute la semaine comme un con" et qui du coup ont "bien le droit de décompresser le samedi soir", comme un con... Et en plus, c'est quand même super plus dangereux qu'en semaine, avec tous les contrôles de flics, et surtout tous les autres mecs bourrés qui conduisent. Le samedi soir, c'est un peu comme une réunion de l'ordre du temple solaire.
ça pose un problème, visiblement, les gens ne comprennent pas, et ma mère en premier.
Non, je n'ai pas besoin de rythme, j'ai juste besoin qu'on comprenne que je fonctionne par "fulgurances", que je peux passer des heures à me gratter le paquet devant mon mac, et qu'à 2h du mat, au moment où le pello moyen va faire un tour du côté de son lit Ikea, ou à 19h, juste après les Simpson, la mot'mot' et les idées submergent mon cerveau ankylosé et souvent alcoolisé. Et là, un peu comme un somnambule, me sortir de mon état second, ou d'ébriété, c'est selon, c'est s'assurer de mon échec prochain.
Donc soit on me laisse vivre à mon non-rythme, soit il faut que je picole H24. Non pas que la deuxième option me déplaise, bien au contraire, mais ça coute trop cher (oui, la villageoise, très peu pour mon foie).
Donc, en gros, oui, je suis souvent disponible, oui, j'aime aller me mettre une bonne tôle des familles en semaine, non, je n'ai pas d'horaire, oui, je peux paraître tout le temps chaud pour faire un truc à la con, mais juste, si vous pouviez faire passer, et surtout faire comprendre à ma mère (lui dire ne suffit, elle est antillaise) que quand je dis que "je bosse", le "bon, bah je passe alors", n'est pas possible.
Heureusement que j'habite à 900 bornes de chez elle...
Pour la première fois depuis bien longtemps, hier, j'ai pris le train sans aucun incident.
Je l'ai eu, même si je n'y croyais pas. J'étais assis, avec derrière moi un bébé qui a passé 5 heures à pleurer, mais bon, c'est ce que les bébé font non? Ensuite je suis arrivé et j'ai pu prendre le métro, et arrivé sans soucis.
Vous êtes donc tous d'accord avec moi pour dire que ce trajet n'avait, du coup, aucun interret. Chiant comme la mort, même pas désagréable, mais au final rien à raconter. C'est bien ce que je trouve le plus atroce dans l'existence, quand tout ce déroule normalement. Autant Hannibal kiffe un plan sans accros, autant ça m'ennuie profondément, ça me fait paniquer, j'ai l'impression de me rapporcher de la vie d'un petit couple de trentenaires pav'tars en charentaises, qui élèvent leur pas-fini tout frais en regardant Cauet faire toujours les même vannes pathétique dans "Tournez Manège". La flippe du siècle quoi...
Heureusement je bataille toujours avec ma banquière (qui n'est pas rentrée de vacances visiblement), avec ma CB, et avec le reste du monde.
La vision des gens dans le métro continue de m'amuser / effrayer (comment est ce qu'on peut accepter de vivre comme ça?), Paris reste une ville magnifique, et je me prévois un maxi paquet pour cette fin de semaine. enfin!
Voilà, ça c'était pour mes élucubrations.
Mais aujourd'hui j'aimerai vous faire partager un de mes loisirs nocturnes, qui, s'il est solitaire, n'a rien de masturbatoire.
Alors voilà donc un petit florilège des séries qui m'occupent en ce moment, me distraient, m'aident à m'endormir (ou pas), me font marrer ou m'inspirent.
Vieillir, ça pique toujours un peu. Alors quand en plus vous êtes d'un mois de demi saison, et pas du printemps, ça pique encore plus. Et ouai, avec l'âge arrive la perte des cheveux, le bidon, les lendemains tôles vraiment douloureux, les responsabilités, mais aussi le froid, les feuilles qui tombent, les décolletés qui se disparaissent, les jambes qui se couvrent, la nuit à 17h, et ces stations toujours pas ouvertes (ça, ça devrait être réglé dès ce week end)... Enfin voilà, vous savez que vous vous rapprochez dangereusement de l'année prochaine.
Alors dans mon immense préoccupation de jeune vieux ado, j'ai décidé de faire une liste des quelques choses à réaliser avant d'être trentenaire. Liste non exhaustive, mais complètement obligatoire.
-raconter ses histoires de culs en parlant très fort à la terrasse d'un café, à côté d'un enfant (préférez un pas-fini entre 3 et 7 ans, histoire qu'il répète, mais ne comprenne pas)
-Donner son avis à tort et à travers, et de préférence désagréable, juste pour que votre copine ne vous demande plus jamais d'aller faire du shopping avec elle.
-faire une liste de truc à la con et les faire (si ça rend pas heureux, au moins ça fait marrer, ça occupe, et ça fait des histoire à raconter aux gosses qu'on n'aura pas)
Il en reste plein, et pour la première fois, je vous laisse vous exprimer.
Et puis non en fait, on n'est pas dans une émission de télé à la con, c'est pas la démocratie, si vous en avez d'autre à rajouter, aller les faire d'abord, et ensuite racontez les à vos potes en soirée, c'est mieux.
Pas le temps, temps de merde, pas d'inspiration, ou alors beaucoup trop. Autant il est plus facile de sortir quelquechose quand ça ne va pas, autant, quand j'ai l'esprit vraiment occué, il n'y a rien qui sort.
Bien sûr, je pourrais vous raconter mes dernières soirées, ma première allemande (destabilisant une allemande qui manifeste bruyamment son plaisir, très bruyamment), ou encore ma soirée dans un club complètement improbable de St Jean de Luz, au nom double syllabique (là où on trouve es puputes), ou encore comment j'ai de plus en plus l'impression de devenir un sex toy sur pattes quand mon téléphone sonne.
Mais bon, comme on est déjà dans un mois pourri, qu'il fait un temps au moins aussi dégueulasse que les chiottes d'un PMU après un samedi soir de victoire de l'équipe nationale, que les stations n'ouvrent que dans, au mieux, une semaine, et encore...je préfère suivre les précepte du désormais intergalactique Youpi Gang, et d'essayer de vous arracher au moins un léger sourire, en cette veille de week end automnale dégeulasse.
Commençons avec une pub, assez drôle, et qui ose remettre un peu de Mr N. Des' en signature sonore.
Depuis quelques années, et le retour en grâce des nerd (et du coup, d'un peu de nous tous), le film de série B, voir Z est revenu en haut de l'affiche. Entre Machete, Planet Terror, ou les Tarantino, nous, fan de bon gros films bien gras sommes gâtés.
Et à priori, c'est pas fini. Alleluîa!!!
Une petite parodie très bien sentie d'un des show les plus rincé de ces dernières années, mais bon, comme on est dans une société de cons...
Un petit peu d'histoire du rire, n'oublions jamais que Régis est un con.
Un peu d'info media, après tout, les émissions de cuisines sont à la mode...
Un peu de culte (encore)
Et pour finir, de quoi vous faire bouger les magrets dans vos private partyzzz ce week end (ouai, sortez pas en piste, il fait froid, et commencez à économiser, dans un mois c'est Noël...)
J'espère que j'ai pu contribuer à la baisse de la productivité de l'économie française d'au moins un point aujourd'hui.
C'est l'hiver, on recommence à se cailler méchament, et en plus c'est la tempète des 50 ans dans le coin. La situation est donc on ne peut plus critique. Si a ça vous ajouté que 2 de mes couples d'amis préférés organisent une soirée le même jour, la situation tourne vite à la merde noire et obscure sans plus d'éspoir qu'un séminariste devant une pornstar.
Bref, en ce moment, je bataille avec cette connasse de banquière qui ne veut pas me laisser libre accès à mon pognon. Oui, le mien.
OK, je ne pense pas être le meilleur client du monde, quoique, avec ce que je leur lâche chaque année en agio et autres frais de 'mauvais client', je dois pouvoir lui financer sa croisière Costa sur le Nil avec les vieux qui toussent des glaires et qui veulent voir le monde avant de mourrir. Ca aussi, c'est quand même un beau truc d'attendre d'avoir 70 pelles, une poche urinaire et besoin de Viagra pour décider d'aller voir le monde, non?
Enfin, donc, ma banquière a décidé que s'en était trop, que je n'avais plus le droit de toucher à mes thunes. Il est vrai que la situation d'un journaliste / pigiste / punk / adolescent / nihiliste / partyboy, à peine de mauvaise foie n'est pas celle qui fait nécéssairement réver nos camarades banquiers en chemisette. Mais rappelons quand même que depuis que je suis tout jeune, cette corporation (qui dégagent sur certaines de leurs activités 45% de marge, les seuls à pouvoir concurrencer les taux de marge du trafic de drogues et d'armes), n'hésite pas à me faire raquer je ne sais pas combien par an, juste pour je puisse avoir accès à mes thunes. Vous avez essayé de vivre sans banque. Aujourd'hui, c'est à peu près impossible, et ces putains de cravateux bien rasés, à l'eau cologne douteuse, se goinfre sur votre pognon (bon en l'occurence pas sur le mien, j'en n'ai pas).
Le must du moment, je lui laisse 2 ou 3 messages par jour, et elle ne me rappelle pas, parce qu'apparement elle a des rdv. Et bien qu'elle en cale un avec moi, c'est si incroyable comme idée?
Quand j'étais étudiant, je galérais avec les nana "normales", soit disant parce que je leur faisais peur. Bah ça doit continuer avec la banquière.
Un banquier, c'est comme un ministre, il n'a du courage que quand c'est pour te la mettre, après, c'est la nana de l'accueil qui doit gérer la merde.
ça va faire quelques temps que je vous ai abandonnés, mais ne nous voilons pas la face, à un moment, il faut que je bouffe, et pour ça, il faut que je travaille, et du coup, moins de temps.
Une solution: donner moi 1€ chacun à chaque fois que vous venez assouvir votre instinct voyeur, et normalement, je devrais pouvoir me consacrer à l'étalage de ma vie privée sur la place publique à plein temps. C'est pas alléchant comme deal ça?!
Autrement, de retour d'escapade parisienne, le mois de novembre est vraiment pas un mois très utilie, heureusement qu'on annonce de la neige en altitude. Je pense qu'à l'heure actuelle, la perspective d'un peu de planche à neige dans peu de temps fait parti des informations qui permettent à mon cerveau enruhmé de déclanché l'attaque des petits anticorps contre les vilains microbes.
Etant enfant, je n'avais pas le droit de sortir dans la rue pour aller jouer avec les copains, et je n'avais pas non plus le droit de trop regarder la télé. Comme j'étais flemmard, et que l'école ne m'intéressait pas plus qu'il ne fallait pour que mes parents me foutent la paix, je passais des heures à rêvasser dans ma chambre, à continuer les aventures des héros que j'avais pu suivre pendant les quelques moments télévisés auxquels j'avais le droit d'assister.
Je pense que c'est depuis cette époque là, et les programmes éducatifs d'FR3 qu'à chaque fois que je suis malade, j'imagine une armée de petits bonshommes tout en blanc, qui suivent leur chef, décoré d'une étoile de shérif, les globules blancs, et une autre, de petits instects volants, les anticorps qui vont attaquer le méchant virus avec son air patibulaire et son gros nez rouge pas beau.
Et ça n'a pas changé, malgrè les années qui passent, à chaque fois que je me sens malade, j'imagine ces armées de petits bonshommes microscopique se livrer une guerre sans merci à l'interieur de mon organisme souffrant. Oui, Il Etait Une Fois La Vie en a marqué des esprits, et surtout le mien.
Du coup, comme je suis un bon patriote de mon corps, je n'hésite pas à soutenir mes troupes, à grand renfort d'aspirine, d'Humex, et surtout de rhum (si ça soigne pas, au moins c'est bon)...
On est en pleine progression, non?
Bon, pour ce qui est de la musique, rocktober s'est fini sans que je puisse vous faire profiter de tous les titres electro que j'avais prevus pour vous, et croyez moi, il y en avait un paquet. Je les garde, et vous les distillerais gentiment au cours de prochain post, mais là, j'ai juste envie de partager une chanson que j'écoute en boucle depuis 1 mois. The Dead Weather, c'est un groupe qui est né de la collaboration plus qu'intelligente entre Alisson Mosshart, des Kills (un des groupes les plus cool du début du siècle), de Jack White, des White Stripes (un des mecs les plus productifs de ce début de siècle) et Dean Fertita, des Queens Of The Stone Age (un des meilleurs groupes de tous les temps!).
C'est super entêtant, bien sombre, ça sent la cave et la gerbe, la chatte et la sueur.
Après un premier séjour parisien où j'ai pu approfondir mes connaissances sur, entre autres, la vie moderne des stagiaires, la limite de mon découvert et le polo, j'ai décidé d'aller faire un petit tour du côté de la province froide humide et grise qu'est le Normandistan, histoire quand même d'aller faire le béco aux parents.
A l'issu d'un trajet ferroviaire étonnement sans grève ni accident de personne, à la limite du prévisible, j'ai retrouvé la maison familiale.
Dans l'après midi, ma mère (à qui je ne peux pas refuser grand chose, si ce n'est une belle fille et des petits enfants) me demande de l'aider à changer son forfait de mobile, ainsi que l'appareil.
Après quelques longues minutes passées au téléphone, en ligne avec le service client de la compagnie suicidogène la plus au centre de France, nous décidons de passer par le portail internet, histoire de ne pas avoir à attendre pendant des heures qu'un interlocuteur étrangement blasé daigne nous éclairer.
Le choix se porte sur un mobile high tech et simple, moderne et élégant, un choix judicieux et éclairé (d'autant plus que c'est moi qui éclaire), et nous décidons de passer commande sur le site.
Fatal Error!!!
C'est drôle que les société qui sont sensées nous vendre de la technologie, du future, de la simplcité et donc un peu de rêve n'arrivent juste pas à faire fonctionner decement leurs propres plateformes.
Mais bon, nous sommes des gens compréhensif, patients et bien élevés (surtout quand il y a mère à côté), et donc nous décidons de faire appelle au soutient technique par "chat". Oui, c'est apparemment une nouvelle solution mise en place par les suicidaires de chez Orange, pour, probablement, gagner en productivité, et en temps et en synergie (enfin que des concept totalement inhumain mais tellement "contrôle de gestion"...)
C'est donc Brigitte qui commence la conversation avec nous
"Bonjour, bienvenue sur le chat Orange mobile. Que puis je faire pour vous?"
"Hey! voilà, on veut acheter un téléphone sur le site, mais au moment de valider la commande, le prix et les info n'ont rien à voire avec ce qui était annoncé.."
"Veuillez préciser"
"?... bah voilà, on voudrait commander ce téléphone là, mais ça marche pas"
pas de réponse pendant 5 longues minutes
"Brigitte, vous êtes toujours là?"
pas de réponse pendant 5 mn
Brigtte revient
"effectivement, ça ne marche pas, il doit y avoir un problème."
"effectivement..."
"veuillez reessayer demain.
Orange vous remercie et vous souhaite une bonne soirée"
Malheureusement les emoticons de skype ne fonctionne pas sur le chat d'Orange.
Le truc qui est fort avec cette boite, c'est qu'il nous parlent du nombre de suicide chez France Telecom (Orange donc...), mais pas du nombre de suicides chez les clients.
Avant, les opérateurs te mettaient t'expliquaient par l'intermédiaire d'une marocaine ou d'un malgache qu'ils te proposaient une carotte. maintenant, ils sont tellement en avance, que c'est Brigitte qui te l'annonce radicalement:
"Bonjour, je viens de vous mettre une e-carotte, a bientôt chez Orange".