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Les journées nocturnes d'un insomniaque
26 décembre 2009

Gunman

Putain, le rock!

C'est fou à quel point un courant musical a pu devenir, une culture, une mode, un mode de vie, un adjectif, un aiguillon... 

En gros, je ne respecte rien, sauf le rock (et mon code de conduite, qui sera d'ailleurs le sujet d'un prochain post, je pense...), et c'est fou, la puissance de ce truc, le rock. J'ai même réussi à me sortir d'une conversation plutôt foireuse au cours du dîner de Noël, grâce à ce concept.

Nous étions engagés dans une grande discussion, aussi passionnée que des litres de champagnes et de vins peuvent le permettre, une fois de plus moi contre le reste de table, au sujet des gangsters, les outlaw comme on dit en anglais (ça sonne quand même mieux, avouons le). J'essayais d'expliquer qu'ils étaient, pour moi, et pour beaucoup, sujet d'admiration, et pourquoi.

Forcement, après minuit, et quelques autres bouteilles de vins, la nuance avait déserté les débats, et je recevais des volés de bois vert, "mais comment on peu justifier la violence et les crimes, ce sont des criminels, c'est tout!". Ayant dissoud la moitié de mon vocabulaire dans la boisson à ce moment de la soirée, je ne voyais pas comment j'allais pouvoir me sortir de cette situation, et décoincer toute l'assemblé qui me prenait alors pour un marginal nihiliste post-ado criminel en puissance... La réussite de ce repas de veille de Noël dépendait de mon aptitude à retomber sur mes pates, et détendre l'atmosphère. J'imaginais déjà le poids de la culpabilité sur mes épaules.

Rien n'y faisait j'avais beau m'abriter derrière les succès de Scarface, du Parrain, et des autres films d'outlaw, l'assemblée réunie autour de la dinde me regardait avec un oeil plutôt inquiet et suspicieux.

Il a suffit d'une phrase, et d'un simple mot pour me sortir de ce mauvais pas. 

"Attendez, mais ces mecs là sont tellement rock!".

A nouveau le vin coule à flot, tout le monde tombe dans les bras les uns des autres, j'ai enfin droit aux sourires et aux regards bienveillants, ma soeur se tourne vers moi, "t'es pas passé loin d'être crucifié..."

Le rock aura même sauvé Noël!

 

 


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