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Les journées nocturnes d'un insomniaque
6 septembre 2010

Let there Be Rock

112078

 

Un vieux monsieurs tout gris, tout plissé et tout français a dit un jour de la culture que c'est "ce qu'il reste quand on a tout oublié."

Alors, comment on explique la culture de la soirée?

Attention, hein, celle de la soirée, pas celle de la nuit. Celle où des amis avinés se retrouvent pour picoler et oublier leurs emmerdes, vont chercher le courage de rigoler et une inspiration improbable dans le fond d'une cuve. Pas celle où des gens bien habillés jouent les snobs en chemise blanche en se dandinant sur ce que NRJ leur à dit qui était bien, et dont l'ultime ambition est de commander la bouteille la plus chère, souvent la plus grosse, de la boite. Et le terme boite n'a jamais aussi bien collé.

Donc, comment expliqué que partout où vous pouvez atterrir, vous avez une chance plus que réaliste de tomber sur un groupe de personnes énervées qui ont à peu près le même objectif nihiliste que vous.

C'est vrai ça, comme j'ai déjà du vous l'expliquer, un matin où on ne se souvient que partiellement de la soirée passée, c'est le signe, en général, d'une bonne soirée. 

Tout le monde n'a pas la même capacité à encaisser les alcools durs, ni à sauvegarder ses capacités mémorielles.

Et pourtant, tout le monde à une culture de la soirée.

Bon, quand je dis tout le monde, j'entends le monde libre, celui qui s'autorise le dérapage, celui qui accepte de s'abandonner dans les meilleures dépravations hilarantes, dans le néant d'une pinte ou le trou noir d'une bouteille de Jack avec quelques glaçons.

Samedi soir, j'ai pu voir, hilare, mon pote de réré, engoncé dans une veste en jean XS empruntée à une amie, affronté un arbre en contractant les pec et en gueulant:

"Tong Pô va défoncer toi!"

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Pas de bol, je m'en souviens...

Toujours est il que si la soirée était un lieu, je l'imagine comme le Triangle des Bermudes, un truc politique: le truc de Besancenot, un film: Fight Club, un album: ...euh non, il y en trop.

En fait, cette réflexion (ou plutôt cette digression) ne mène nul part, ni à aucune conclusion valable.

Aucune si ce n'est à une autre citation, d'une personnalité beaucoup plus importante maintenant:

"Je lève mon verre à l'alcool, la cause et la solution de tous nos problèmes!"

Merci Homer.

 

 

 

 

 

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Commentaires
D
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