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Les journées nocturnes d'un insomniaque
6 décembre 2010

Hustlin'

Aujourd'hui on va mettre la musique d'abord, histoire que vous puissiez la lancer et qu'elle accompagne aussi élégament que possible votre moment de flemme que vous choisirez de passer sur mon blog. Moment que vous vous serez probablement justifié à vous même pas un:

"huuuu, j'ai bien bossé là, je vais m'accorder une pose, je la mérite bien!"

Il a neigé, les pics pyrénéens ont pris une jolie teinte nacrée, et ma planche quelques coups de cailloux lors de mes dernières aventures en altitude.

Mais laissez moi surtout vous raconter comment un groupe de jeunes gens, professionnels et dynamiques, s'est laissé corrompre, un peu à l'image de Delarue, par l'appelle de la fraîche.

Samedi 8h00, nous sommes trois, plus ou moins confortablement installés dans ma désormais célèbre 106 open, à la fois simple et racée, mais surtout blanche à l'intérieur écossais.... Le paysage digne d'u compte d'Andersen défile au travers des vitres embuées de l'automobile française. Vitres qui permettent à mes deux passagers de laisser leur créativité s'exprimer au travers de dessins enfantins étrangement poilus...

Toujours est il que nous sommes là, enfermés dans la carcasse d'un petite citadine, engloutissant le bitume comme Casimir le gloubiboulga, en direction de ce qui était annoncé depuis plusieurs semaines maintenant comme une journée partagée entre plaisir et contacts professionnels.

Les kilomètres s'accumulent gentiment quand la première question est posée. Cette première question qui laisse entrer l'oeuvre du malin dans nos cerveaux et corrompre nos comportements irréprochables, et professionnellement indiscutables. Ce doute qui fait vaciller les meilleurs hommes de bonne volonté. Le vice introduit par une timide affirmation lancée sur un ton laconique:

"Bon, on va à Piau alors..."

Et voilà, simplement, comment on laisse rentrer la bête dans la bergerie de notre volonté pure...

S'en est naturellement suivi une affirmation un poil plus engagée, auto-contre-argumentée.

"3h de route.

Gavé de monde.

Il y a neigé hier."

Puis le silence. Long, pas réellement pesant, mais présent.

Finalement, au moment de passer la sortie qui symbolisait la faiblesse, la prise de pouvoir du plaisir, l'appel de l'adolescence retrouvée, synthétisé dans cette simple phrase lourde de sens et de vocabulaire foireux: "oh et puis merde, nique tout!", a pris le dessus.

Nous voici donc, abandonnant courageusement nos pieux engagement professionnels pour aller nous gaver, à l'abris du rassemblement populaire et bon enfant, esquivant les responsabilités légères pour nous abandonner joyeusement dans des heures de neige fraîche et volatile, à peine tracée, comme on s'abandonnerai au red district.

Au final, il n'y avait rien de vraiment important ou prioritaire qui nous attendait à Piau, ou en tout cas rien qui ne surpasse une journée d'extase qui aurait pu provoquer l'epectase  d'un vieux satyre (et c'est comme ça que nous finirons sûrement, d'ailleurs)

Nous réintégrerons nos foyers le soir même, en bon déserteurs que nous fûmes (il n'y a pas que le Sarko qui peu utiliser des temps pas vraiment utilisés...).

Le bilan tiré de cette esquive, cette echapée vers un plaisir egoiste et sans lendemain, est des plus positifs, et, à l'heure actuelle, nous ne regrettons rien. 

Mais vous savez quoi?

"oh et puis merde, nique tout!"

 

 

Post Scritpum

rien à vois chers camarades, mais parcourant ces pages, quelqu'un a récemment attiré mon attention sur un truc assez drôle. Les pubs de fin de billet, souvent en relation avec le contenu du billet, recoupé "judicieusement" avec le titre du blog.

J'espère avoir réussi à pervertir votre lundi après-midi de productif.

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