Positif

Bon.

Comme prévu, pas beaucoup de souvenir de la nuit du 18 au 19. 

Apéro dans un appart / hotel, concept que j'aurai aimé inventer plutôt que celui de boucher / peintre qui est hygiéniquement douteux, ne sert à rien et ne rapportera jamais un cale. Installé dans un canap à la couleur improbable, on se gave de pizza semi-froides, semi-pas bonnes, et tente de se noyer sous des litres de bière / rhum.

On arrive devant le club dans la grosse américaine (une voiture hein...) d'un pote local.

Club vide.

Pose de banderoles.

"On boit un jus!" 

Première et dernière tournée.

Une bouteille pleine. Une bouteille vide.

Flash 1:

A-Track fout le feu.

Sensation étrange de flotter sur un nuage de gens en sueur.

On m'arrache les membres pour des bouts de cartons troués en forme de coeur. 

La volonté n'a aucune emprise sur la foule.

Flash 2:

Pass All Access. 

"mec, si tu me donnes du champagne, je t'explique pourquoi l'electro est la dance du dépressif"

On Stage, on gonfle des ballons en remuant la tête et en postillonnant du résidu liquoreux.

Flash 3:

Quentin secoue le club. 

"Ah ouai, y a un peu de monde quand même..."

Flash 4:

"suis moi pour aller sur le scène"

Un bras accrocher à mon t-shirt, un bras accroché au bar. Le bar vaincra!

Pourquoi il y a des bouées?

Flash 5:

Dans un taxi,

"ça fait 30€.

Et pourquoi il y a marqué 20 sur le compteur?

Il y a le supplément pour la prise en charge, regardez, c'est marqué là.

Ok, mais 71c + 20€, malgré ma nullité rare en math, j'arrive toujours pas à 30...

Ah...vous avez raison pardon."

Flash 6:

"Debout, on y va!

mais putain, il est 9h!"

Réveil, dans la voiture, sur le parking de la maison. On vient d'arriver.

Des bleus partout, la gueule d'un tôlard irakien, des crampes aux joues et à la nuque.

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