We are the Sex Bob-Omb
Les temps sont durs, et les caramels mous.
Il y a eu un peu de changement depuis la dernière fois que je me suis exibé devant vous.
Maintenant, j'ai un emploi, voir même deux, voir même trois.
Je passe quelques heures sur la route, entre présentations de produit, rencontres avec des d'jeunz qui aiment bien glisser sur toutes sortes de planchons, et preparation de projets.
Excitant, mais épuisant.
Je ne sais pas si vous avez remarqué à quel point l'éspèce humaine est une fin de race.
c'est vrai, on valorise les mecs qui resolvent des problèmes inhumain (nucléaire, conflits diplomatiques, économie, politique...) alors qu'on méprise allégrement ceux qui font en sorte de ne pas en avoir, de problème.
Avant, il y a encore quelques mois, je gérai gentillement mon existance, entre flemme, egocentrisme et fumisterie, le tout sponsorisé par quelques rédacteurs en chef qui me considérait comme "pas mauvais".
Un rythme de vie certes un peu plan plan, mais tellement à l'abris du stress et de la fameuse "rigueure" et gestion du temps.
Maintenant, je cours dans tous les sens, avec pas un seul moment pour me pencher sur mon nombril de fort belle facture (j'en remercie d'aileurs l'obstétricien qui a fait acoucher ma mère, et surtout qui a coupé le cordon avec autant de perfection...).
Au final, mon centre d'interet s'est déplacé de "mes propres soucis", à la gestion de soucis imposés par mes clients.
Ajouté à ça une ve en couple imminente, et oui, vous pouvez dire que je suis passé du côté obscure de la force: la faiblesse commune.
Mais je dois avouer une certaine flippe excitante à l'idée d'aller explorer cette frange de la vie d'un pello moyen. Comment vais je m'en sortir, vais je tout foutre en l'air comme je sais si bien le faire, vais-je réussir à manager tous mes challenge (vocabulaire professionel ridicule)?
Autant de questions qui ne resterons pas sans réponse, mais qui me disent que je suis en plein dans l'expérience gonzo de la vie, la vraie (tiens, j'irai bien chez Auchan), comme un con moyen.
Au final, je kiffe tout autant, si ce n'est plus.
Faut croire que je suis con, comme tout le monde.