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Les journées nocturnes d'un insomniaque
28 septembre 2008

Mourir de mort naturelle, ça ne m'intéresse pas.

Les temps sont durs, à l'inverse des caramels. Le chômage qui repart à la hausse, la crise financière internationale, les nouveaux pays poids lourds mondiaux qui tendent l'équilibre mondiale, c'est chaud... Heureusement, les soirées passées dans les bars français à lutter contre l'insomnie donnent encore l'occasion de rencontrer de sacré énergumènes, et de nourrir des conversations profondes. Tout ça commence mercredi dernier (vous remarquerez à quel point les WE commencent tôt en ce moment), avec une discussion sur l'origine du racisme et du nazisme, et ce avec un skin repenti... Alors forcément, ça commence par le poncifs sur la xénophobie, la peur de l'autre, celui qui est différent, mais pourquoi l'Homme serait il d'un naturel trouillard? C'est vrai, à la base, n'importe quel autre personne est différente, mais on se concentre sur des signes distinctifs biens particuliers (couleur, religion, culture...). Je vous passe les détails embrumés et alcoolisé de cette conversation sur fond sonore rock & roll, et je vous livre maintenant (soit 30mn plus vite que pizza hutt) la finalité de notre discussion sur-réelle: généralement, les gens racistes ont des chiens. Voilà, et là je vous dis pas de bol, car pour une fois dans une conversation de bar, autant le cheminent de pensée a été intéressant, autant l'aboutissement de cette pensée...mouaip. Ensuite vendredi soir (oui j'ai sécher mon habituel jeudi soir, pour des considérations de douleur cérébrale), la seule et unique phrase qui vaudra le coup d'être retenue, au cours d'une autre digression inatendue est celle ci: "oui je picole, oui je ne dors pas, oui les activités physiques que je pratique sont dangereuses, oui je ne mets pas ma ceinture de sécurité, oui il m'arrive de me battre, mais j'en n'ai rien à foutre de mourir de mort naturelle, ça ne m'intéresse pas!" Jip. Alors voilà, souvent on se pose des questions existentielles récurrentes dignes de série TV bien pensantes ou de réflexions judeo-chrétiennes aussi pourries que castratrices, mais au final, c'est pas la réponse qui nous intéresse, c'est juste d'en parler.
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