Oui oui, bonne année à toi aussi...

23h59. Plus qu'une poignée de seconde pour faire un rapide debrief sur 2008 avant de rentrer de plein pied dans 2009, et éviter de refaire les mêmes conneries que celles de l'année qui arrive à terme. Déjà, je suis entier, contrairement à l'année dernière à la même époque. Je prends le départ avec mes deux bras et mes deux jambes, le tout relier entre eux. Concernant le taf, c'est n'importe quoi, mais c'est pas vraiment grave, comme j'en ai conscience, et que les mesures ont été prises: "-Tu sais quoi: Vas te faire foutre, et allez tous vous faire foutre! Je pars en vacances et de toute façon, va falloir qu'on fasse quelquechose..." Pour le reste, c'est un peu comme chaque année; on réalise des choses, on éspère, on craint le pire, on trépigne, on picole, on s'interroge. Ce dernier verre de 2008 que j'ai dans la main, et qui dans une poignée de seconde va devenir le premier de 2009, met en perspective le néant de l'année écoulée, et le grand trou noir dans lequel on fonce s'engouffrer. Pourquoi fêter la fin de l'année passée et le début de celle à venir, y a t il réellement une raison de se réjouir? Evidement non, mais le fait qu'une fois par an tout le monde soit d'accord autour d'un alibi aussi bidon que celui ci pour s'accorder un peu de liberté et se laisser sombrer dans la déchéance et l'oubli de l'alcool, me rassure au plus au point sur la médiocrité de l'espèce humaine, moi compris. Minuit. "BONNE ANNEE!!!!!! Smack Moua..." Toutes ces bises échangées avec ces faces barrées de sourires bienveillants. Est ce que ça va être comme ça toute l'année? Si oui, alors 2009 rocks! Sinon, bah, la routine. Voilà, et bien maintenant je peux commencer 2009 comme je commence chaque année, le contenu de mon verre a disparu, demain je ne me rappellerai de rien.