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Les journées nocturnes d'un insomniaque
29 septembre 2009

Wonderland

Encore un réveil au forceps, à 11h, 5 h seulement après un couché plus qu'hasardeux (je me suis réveillé, tout habillé, allongé juste à côté du lit...).

Allez, on se lève, prend une longue, très longue, douche chaude, très chaude. Un profond, très profond brossage de dents, et ma dernière journée de visiteur médical parisien commence.

Encore beaucoup de métro (beaucoup trop), encore beaucoup de cafés, de terrasses, de potes, de conneries de discussion enflammée sur nos dernières aventures respectives, les nouveaux apparts, les nouveaux couples, les nouveaux job, les nouveaux célibataires et les nouveaux chômeurs. Heureusement, récemment, pas de nouveau gosse, ça détend.

Enfin, ce dernier soir, le maxi feu d'artifice (oui, avant, ça n'était que des pétards...) les 30 ans de deux potes. Pour l'occasion, les Golden Boys (c'est comme ça que je les appellent) avaient voulu marquer les esprits. Restaurant/Club/Lounge, enfin surtout un repère de footballeurs. Nous étions une petite cinquantaine conviée à un repas/soirée dans cette déco rouge faute de goût, un service qui se la raconte sans classe, et une paëlla Garbit bon marché re-vendue des millions.

Le vin coule à flot, les hotes font leurs travail et mettent tout le monde à l'aise (largement aidés par ces fameuses bouteilles de vin). Très tôt je réalise qu'avec la fatigues accumulée ces derniers jours, cette soirée est risquée. Une bouteille de vin plus tard, c'est oublié. On englouti le repas, de toute façon, on n'est pas venu pour manger.

Les retrouvailles sont chaleureuses et les accolades se succèdent les unes aux autres. Au fur et à mesure que les hôtes réclament des bouteilles supplémentaires, la peur dans le regard des serveurs augmentent, le patron essaye de calmer le jeu, de faire office gérant responsable, trop tard. L'objectif de la soirée est atteint, nos hôtes ont switché, et les invité commencent à retourner le dancefloor, piétinant allègrement la pub pour D&G qui sert de décore. 

Les autres usagés de la boîte qui viennent d'arriver ne doient pas comprendre grand chose à cette accumulation de verres, à ce groupe de putchistes qui ont pris le bar et la piste de danse en otage. Les quelques raleurs sont chassés aussi facilement qu'on expulse un gaz. La valeur qu'ils accordent à leur coupe de footballeur, où encore à leurs bottes diesel ne pèse rien comparé aec celle que nous accordons à nos retrouvailles. Le groupe saute, danse chante et picole comme un car de supporters! Rien à faire, le stade est à nous.

5h du matin, le plus chics des hôtes danse torse nu sur la piste. 

5h30, c'est l'heure de l'évacuation, la foule que nous représentons se disperse, les taxis sont rares, et je dois finir une partie de mon périple à pied, un sandwich américain dans la main...

Le lendemain, le départ matinal pour la gare a été plus que compliqué et plus d'un a esquissé un sourire en me voyant, transpirant, la tête dans les mains,cherchant à tout prix un emplacement paisible pour finir ma nuit, non loin des possibilités d'évacuation...

Fin du jour 3

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