Les hommes, c'est pas des mecs bien.

RDV Pôle Emploi.

Oui, vous n'êtes pas encore suffisement nombreux à vous délecter sournoisement de mes échecs sentimentaux et de mes élucubrations nocturnes pour que je puisse vivre de cette activité sinon littéraire, du moins exutoire. En tout cas, selon les acheteurs d'espaces publicitaires sur internet, mon trafic équivaut à, et je cite, une blague. Et vous savez quoi, tant mieux, je peux donc continuer à donner dans l'égocentrisme ultra réaliste, sans pour autant risquer de me retrouver nez à nez avec quelqu'un présent dans mes récits alcoolisés.

Enfin, tout ça pour dire que j'ai encore besoin d'aller une fois de temps en temps pointer au Pôle Emploi, le nouvel ANPE sensé révolutionner l'aide au retour à l'emploi. Encore un investissement judicieux de la part des théoriciens de la vie de tous les jours.

Le rdv d'aujourd'hui a été d'une productivité rare, et je me demande si devenir conseiller pôle emploi n'est pas la planque ultime.

Dans un premier temps je salue poliment mon interlocutrice, que nous appellerons Christine (de toute façon c'est son nom). Christine est une petite dame toute menue, habillée en polaire et chapeautée d'une coupe de cheveux très proche de celle de Christophe Lambert dans l'excellent Subway. Je rentre dans son bureau, prêt à lui exposer mes dernières avancées en terme de recherche,avec, je dois le confesser, un peu d'appréhension quand à sa réponse. Au bout de quelques courtes minutes d'exposé, il semble qu'elle soit déjà émue par le fait que j'ai mis une chemise, et déstabilisée par mon flow rapide et convaincu (après 3 ans de commercial, on sait comment avoir l'air convaincant, même en parlant d'un fer à repasser). De plus, les termes pourtant assez commun dans le domaine du mraketing, avait l'air pour elle d'être une nouvelle traduction de la pierre de rosette... Au final, et une fois de plus, je repars avec des brochures plus au pertinentes que mon interlocuteur, ce qui fait quand même pensé au plus bas degré de qualification professionnelle, quand une brochure est plus utile que la personne qui est sensée faire ça toute la journée.

En bref, 15 mn de conversation à sens unique plus tard, elle me libère, en me souhaitant bonne chance. Je veux montrer ma bonne fois en expliquant que j'étais quand même préssé de sortir de cette situation d'assisté, et elle de me répondre:

"oh vous savez, c'est au bout d'un an qu'il faut commencer à s'inquiéter".

Bon, bah, j'ai encore un peu de temps pour blogger alors...

Les Hommes c'est pas des mecs bien
envoyé par cvera. - Regardez d'autres vidéos de musique.