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Les journées nocturnes d'un insomniaque
11 juillet 2010

Lightsabre cocksucking blues

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Je suis réveillé par le bruit d'un vieux diesel qui s'immobilise pas si loin de notre emplacement de camping sauvage. Il fat encore nuit dehors, mes alcooliques n'entendent rien. Je me fais la réflexion que ça me faire chier de négocier avec le garde champêtre, de lui expliquer qu'on revient du mariage d'un pote, qu'allez à un mariage quand on pense toujours à son ex est un exercice d'abandon total, et que dès lors, la seule solution pour m'empêcher de prendre un uzzi, de flinguer à tout va les passants, surtout ceux qui ont l'air heureux, avant de me faire sauter la boite, c'est justement de m'abandonner au plus grand n'importe quoi possible. 

"Monsieur l'agent, je cherche dans ce trip qui m'amène à camper sur un terrain protéger, et interdit, un peu la même chose que Dark Vador quand il a rejoint le côté obscur de la Force. C'est pour ça, soyez sympa, avant que je ne vous étrangle mentalement, foutez moi la paix, et puis aussi foutez là à mes potes, et à tous ceux qui partage cette espèce d'impression dégueulasse d'être abandonner, au fond d'une crevasse en feu, et allez plutôt vous occupez d'attraper les vendeurs de rêves, ces enculés qui nous font croire qu'un jour ou l'autre on sera heureux, grace à une femme aimante, un bel écran plat laqué, et un break sport allemand. Ceux là, s'il vous plaît, foutez les au poteau, et si vous avez besoin d'un mec pour tenir le poignard qui servira à les égorger, je vous laisse mon numéro..."

mais rien de ça.

J'entends des vieux avec un fort accent auvergnat parler des emmerdes avec leurs femmes, de lignes, de cannes, de moulinet, de blanc sec. Je me rendors...

Deux heures de mauvais sommeil plus tard, je sors de la tente, seul, et contemple ce groupe de pécheur qui lancent leurs lignes à quelques mètres de notre emplacement illégal.

"Bah alors, j'espère qu'on vous a pas réveillé...

-moi si, mais c'est pas grave, toute façon, dormir c'est pas bon pour ce que j'ai. Par contre, mes potes, eux ronflent comme des cons.

-Mais vous savez que vous avez pas le droit d'être là?

-Mais vous serez sympa, vous ne le répéterez pas."

S'en suis un longue conversation sur le périple qui nous a amenez à planter une tente de trentenaire au bord d'un lac réserve de pêche. Je sympatse gentiment avec ces mecs que rien n'intéresse en dehors du banc et du poisson.

"Tiens, bah vous voulez boire un coup de blanc, il nous reste justement du côte de Beaune, il est pas dégueux.

-Avec plaisir mon gars!"

Me voilà à 10h du mat en train de lancer la ligne, un verre de blanc à la main, au milieu de nul part, en discutant à voix basse avec les pécheurs du coin. Un lancer heureux me permettra même de faire une touche.

"Je le rejette, vous faites du nokill?

-Donne moi ça avant de faire un connerie, t'es pédé ou quoi??!!"

Finalement mes partenaires de trip décident de se léver, hallucinent un poil sur la scène, viennent boire un coup, et m'informe qu'il faut qu'on y aille, ils sont attendu sur leur chantier dans moins de 2h.

En voiture Simone.

Quelques km plus tard nous arrivons, un milieu d'un village qui n'existe pas, sur leur chantier.

Un assemblage de 3 caravanes rachetées à des gitans, une petite cabane qui abrite les chiottes sèches avec la plus belle vu du monde, et quelques pierres empilées et cimentées les unes aux autres, c'est ça leur chantier.

Nous y retrouvons un vieux pote, qui décide qu'avant toute chose, il serait opportun de boire un coup.

C'est tout juste chose faite, et mon pote vient de lancer la betonneuse quand un méchant orage arrive sur nous gueule, plutôt violemment. 

On doit s'abriter dans les caravanes, hors de question de manipuler des structures métalliques avec les éclaires qui pètent vraiment pas loin.

Du coup nous trompons l'ennui avec une partie de pendu interdite aux mineurs: couilles, salope, nichon, bite, suceuse, chienne... mais au bout d'une heure de ce jeux passionnant et enrichissant, nous devons nous admettre que l'orage est bien bloqué sur nos gueules. On se casse.

Nous passerons la fin de l'après midi dans la maison des parents de Jo, qui nous offrirons également un délicieux dîner, au cours duquel on parlera de mariage foireux, de père privé de son gosse par une connasse qui ne vaut même pas le papier qui sers à torcher nos cul, de vacances dans le coma, d'érection prolongée, le tout arrosé par cette petite liqueur de miel dont les parents de mon camarades ont le secret de fabrication. Un petit moment de détente dépressive avant d'aller faire rejoindre la capitale du Cantal, où je dois monter dans un train le lendemain à 5h.

Fin du jour 4

 

PS: depuis que j'ai le clip en dessous, je ne parle plus au chat de la maison de la même manière....

 

 

 

 

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