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Les journées nocturnes d'un insomniaque
13 juin 2009

Parfois, je me mettrais bien des coups poing dans la gueule.

Hier soir, apéro sur la plage et bbq entre amis. En soi, rien de passionnant, même pas d'intéressant... Sauf que j'ai redécouvert un pendant de ma personnalité que j'espérais disparu. Vivre dans une station balnéaire donne droit à un paquet d'avantages bien agréables. Les apéros sunset, le cul posé dans le sable à prendre le soleil en font parti (vivre pied-nus, le surf entre midi et deux en sont d'autres, mais qui ne correspondent pas au sujet du jour). De là, hier soir, je retrouve mes amis, à la plage donc, pour une fin de journée bien estivale. L'air frais et l'embrun donne un autre goût aux amuse-gueules, à la bière, enfin aux fins de journée en général, et à la fin de celle-ci, en particulier. La bouche commence à un peu être houblonneuse, il est temps d'aller préparer les braises. Si je suis loin d'être un Cyrille Lignac, le bbq est pour moi un grand moment de plaisir. Je dois confesser ma satisfaction à faire griller ma nourriture sur une grille (ce qui prouve le sérieux de la langue française), au dessus de quelques braises bien rougeoyantes, attisées par mon souffle anisé, entre deux conversations détendue avec des amis. Il y en a qui jardine, d'autres qui collectionnent les pin's d'autres encore qui jouent aux jeux vidéo, mon petit moment de répit à moi, c'est la préparation d'un bbq. Revenons à nos merguez, hier soir donc, chez mes amis, je m'attelle à la préparation de la viande grillée, mon verre régulièrement remis à niveau d'apéritif anisé. Tout se passe bien, et les conversations sans but autre que de faire rire l'auditoire vont bon train. C'est bien, c'est agréable. J'ai toujours pensé que ça devait être le genre de sensation que Dieu a dû ressentir quand il a créer le Monde (si la Bible dit que c'est Lui, c'est qu'il doit y avoir une raison!), et qui est traduit dans cet excellent bouquin qu'est la Bible, par la phrase: "Et il vit que cela était bon." Et bien hier soir, "je vis que cela était bon" (en toute modestie bien sûr). Tant et si bien que je pense m'être un peu égarer dans les méandres de mon cerveau embrumé. Une fois la soirée finie, je reprends mon vélo (c'est vraiment cool le vélo!) et suis la route qui doit me ramener jusque dans mon lit. Sur le chemin, je recontre un mini attroupement. Il est 2h du matin, il y a des gyrophares, une voiture sur le toit, la raison de ce rassemblement ne fait pas trop de doute dans mon esprit. Innocemment je demande si tout le monde va bien, et reprends mon chemin, soulagé par la réponse, et non sans avoir sermonné mon interlocuteur. Une fois arrivé à destination, je ne sais pas pourquoi, mais cette idée complément absurde selon laquelle on n'est pas là pour très longtemps a du reprendre le dessus sur ma raison, ma morale, mes principes et ma dignité. J'ai fait une chose que je m'interdis depuis des années: ENVOYER UN TEXTO A UNE FILLE QUAND J AI BU. Ce geste empreint de spontanéité, un défaut impardonnable, qui me mets aujourd'hui dans une situation très inconfortable. J'ai horreur d'être dans une situation inconfortable. La fille en question doit elle aussi être un peu gênée, même si le texto n'avait rien d'une agression, le message véhiculé était très clair. D'ailleurs dans sa réponse, la jeune fille a fait comprendre qu'elle l'avait bien compris...le message. Voilà, la spontanéité m'amène à une situation très inconfortable, pour tout le monde, désagreable voir même gênante. Parfois, je me mettrais bien des coups poing dans la gueule.
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